mardi 11 janvier 2011

Le DVD est sorti !!!!

Nous sommes très heureux de vous annoncer la sortie du DVD que vous trouverez dans les rayons culturels de la Fnac, de Virgin, etc.
Et bien sûr en VOD sur le site des éditions L'Harmattan !

samedi 12 décembre 2009

Tournage

... En l'occurrence, celui de "Lettres de délation".
Au-delà de la simple captation, un tournage passionnant et passionné où tout a été réfléchi pour créer une véritable oeuvre cinématographique.

 

© Emmanuelle Morand (www.kromogen.eu)

lundi 7 décembre 2009

Lettres de délation : le livre, le film


À l'origine de la pièce, "La délation sous l'occupation" d'André Halimi, livre et film.


Le livre :


Auteur : André Halimi

374 pages
Réédition de mai 2003
ISBN : 2-7475-4388-9


"Sortie dans l'ombre des archives, plusieurs dizaines de lettres souvent rédigées d'une plume criminelle se suivent ainsi, formant un horrible florilège de la délation et de la haine [...] Un livre qui montre une partie de la France dénonçant l'autre..." (Laurent Greilsamer, Le Monde, 21 mai 1983.)

Le livre sur le site des Éditions L'Harmattan (possibilité de télécharger un extrait en pdf)



/////////////////////////////////

Le film :

Réalisateur : André Halimi
Documentaire / 2003
1h24
Distributeur : Artedis


Résumé :
Ce film, par le témoignage de victimes et de leurs parents, d'historiens et de psychanalystes, fait part de nombreux cas et de certaines pratiques pendant cette époque noire. Ce documentaire permet aux spectateurs de mieux connaître ce qui s'est passé en France durant l'Occupation.





Bande annonce

samedi 28 novembre 2009

"Résister c'est exister", Réseau éducation sans frontières en parle...

RESF, met en avant un article paru dans "La Voix du Nord" le 27 novembre 2009. La preuve que ce projet concerne totalement l'éducation.

Au théâtre ce week-end, ce fut un vibrant hommage à tous les résistants
Ça commence comme dans une salle des pendus : sur la scène, des vêtements de toute sortes sont accrochés à des chaînes...

Ces corps vides, l'immense comédien François Bourcier va tour à tour les faire vivre et, du même coup, faire sortir de l'anonymat tous ceux qui ont refusé de baisser les bras dans les années 40. C'est un spectacle à couper le souffle que cet acteur impressionnant a présenté à deux reprises sur la scène caudrésienne. Tant par l'authenticité de ses propos que par sa capacité à incarner tous ces Français qui, chacun à sa manière, sont entrés un jour en Résistance. Contre l'ennemi nazi tout autant que contre la Milice qui n'eut de cesse de traquer les Juifs, les réfractaires au Service du Travail Obligatoire ainsi que tous les déviants dénoncés par le régime pétainiste. Ainsi, François Bourcier se montre-t-il aussi à l'aise dans la peau d'un écolier que dans celle d'un proviseur de lycée. Il est également criant de vérité lorsqu'il devient épicier, mère de famille, mineur... Sa mise en scène inventive et efficace ne laissant place à aucun temps mort, les spectateurs ont vu se succéder tous ces petits gestes qui ont fait basculer l'histoire. Tous ces petits destins qui ont façonné le nôtre.
Si ce spectacle est sans cesse marqué de coups de feu, c'est pour que jamais l'on n'oublie que l'immense majorité de ces gens a résisté jusqu'à la mort. Un spectacle qui en dit long sur notre histoire. Musicalement aussi, cette oeuvre théâtrale s'est avérée irréprochable : la célèbre 5e symphonie de Beethoven qui en donne le rythme n'avait-elle pas été choisie par la Résistance pour son écriture en chiffre romain, symbole de la Victoire ? Entre rires et larmes, l'émotion fut à son comble ce week-end au théâtre de Caudry jusqu'à la scène finale où François Bourcier incarne un militant du Réseau Éducation Sans Frontières. Nul doute qu'il partage la conviction de Lucie Aubrac : « Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent ».

Lire l'article sur le site de La Voix du Nord